Je pensais que j'aurais très envie de raconter mon voyage mais ça n'a pas tant été le cas. J'ai très vite éluder les questions, ne voulant pas m'attarder sur un sujet qui me mettait face à une sorte de solitude. À une question telle que "tu devais être heureuse de rentrer", je répondais toujours "le pain m'avait manqué, c'est agréable de retrouver la nourriture français et de revoir ma famille". On passait à autre chose. De toutes façons, très rares sont les personnes qui tiennent à en savoir plus, qui tiennent à découvrir ce que tu as vécu, vraiment et pourtant, les gens curieux, pleins d'interrogations m'ont fait du bien. -Ils sont rares mais pas inexistants et alors j'adore leur montrer les jolis souvenirs, trace de mon année.-
Les longues soirées solitaires sont difficiles à supporter, j'ai un trou dans le coeur mais je crois qu'où que j'aille à présent, il me suivra, il manquera toujours une part de ma vie, en France ou aux États-Unis et ailleurs.
J'aime ces personnes qui ont rendu mon année inoubliable, exceptionnelle. Elles me manquent chaque jour malgré les pensées envoyées au quotidien. Une photo n'offre qu'un moment, qu'une partie de la personne aimée, figée.
Mes parents sont venus fin mai, je vous mets quelques images. Nous avons fêté mon diplôme, l'anniversaire de ma filleule et petite soeur, Korrigan et nous sommes allés passer quelques jours à Chicago. J'ai été ravie de voir que mes deux familles s'entendent bien et qu'elles ont pu apprendre à se connaître et rire ensemble sans parler le même langage.
Les dernières photos seront celles de ma fête d'au revoir -et oui, ça ne sera jamais un adieu- et du mercredi matin, à l'aéroport.
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RépondreSupprimerC'est touchant
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